Ultimes lumières automnales dans la forêt de Fossard

Localisation géographique :  Vosges cristallines méridionales lorraines - Forêt domaniale de Fossard

Milieux traversés :  forêt montagnarde, tourbière
                               
Réf carte :  IGN top25 - 3519 OT (Remiremont, Plombières-les-Bains)                           
        
Itinéraire :  Hêtre de la Vierge - Abri du Savoyon - Col du Singe - Etang de l'Abîme - 

                    Tête de la Charmotte - Tête Payée - Hêtre de la Vierge            

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L’altitude n’est pas très élevée dans la forêt domaniale de Fossard. La végétation ligneuse est variée, souvent de belles parcelles d’arbres mélangés couvrant un sol de mousses, plus rarement de monotones plantations d’épicéas régulièrement alignés de part et d’autre du chemin.

     Un bryophyte dans un dernier rayon de soleil 

     Des rais de lumière embrasent les fougères fanées    

     Un tapis de mousses comme une immense forêt de conifères

L’astre solaire décline rapidement dans le sous-bois vallonné, après une très belle journée d’automne dans un air pur et bien dégagé.

 

     Une monotone plantation d'épicéas filtrant la dernière lumière 

     L'abri forestier du Savoyon encerclé de grands fûts de résineux 

En cette fin d’après-midi, la lumière réussit encore à glisser à travers les sapins en intenses rayons obliques mettant irrésistiblement le feu aux lambeaux de mousse accrochés aux branches des conifères. L’éclairage est puissant mais diffus, éphémère.

     Le soleil derrière un tronc pour obtenir une ambiance typique 

     Le lambeau de mousse prend une couleur inhabituelle 

               Une navette spaciale inconnue se pose dans la forêt de Fossard et illumine le sous-bois 

                         Un extra-terrestre va peut-être venir vers moi

     Non c'est bien le soleil avec encore une belle puissance de rayonnement 

Nous repérons des tourbières en fin de vie bien cachées au cœur de la forêt gréseuse collinéenne, traversées par des petits ruisseaux dissimulés dans les hautes herbes, se faufilant entre les nombreux bouleaux colonisateurs.

De rares affleurements rocheux sont encore visibles, perdus dans l’immensité forestière. La température baisse rapidement lorsque la nuit éteint le crépuscule, peu de temps après avoir rejoint l’abri forestier, synonyme d’un bon repas très attendu.

De mon duvet, je vois d’un côté les étoiles à travers les vitres d’une fenêtre, de l’autre les braises qui finissent de se consumer. Tout se rallume comme par magie au petit matin, les flammes de la cheminée comme celles des bougies.

 

Et pour finir en apothéose, rien de plus agréable que d’écouter un auteur dévoiler en plein air son texte longuement travaillé, raconté avec amour et passion, au cœur du Fossard.