Localisation géographique : Alsace cône de la Fecht - Colmar
Milieux traversés : parc urbain
Réf carte : IGN top25 3718 OT
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Le discret parc Saint-François Xavier de Colmar est peu connu des Colmariens. Un peu à l'écart de la vieille ville, je l'apprécie avant tout pour son calme et sa beauté singulière.
C'est toujours un plaisir de flâner dans ce grand jardin peu fréquenté, retrouvant un brin de nature en plein milieu urbanisé. Il se dégage sur ces quelques ares une sorte d'intimité, on se sent bien à s'asseoir sur un banc pour méditer ou ne rien penser, puis marcher lentement pour observer en détail les quelques merveilles végétales qui embellissent ce petit coin de paradis vert.
Un hêtre pleureur domine le fond du parc, il est majestueux, imposant avec ses rameaux denses et pendants sur de longues branches retombantes, parfois jusqu'au sol où elles peuvent s'enraciner.
Un rideau de branches ...
qui encercle le tronc ...
cache la lumière ...
procure de l'ombre et de la fraîcheur
Des feuilles ovales ou elliptiques, entières, peu acuminées et ondulées
Des bourgeons fusiformes pointus d'environ 2cm, cuivrés plutôt que gris
La taille des feuilles est d'environ 10cm avec ici 7 paires de nervures
Cet énorme parasol feuillu cache en son centre un tronc massif tacheté de la lumière qui parvient à percer l'écran végétal protecteur. Il procure une large zone d'ombre bienfaisante durant les chaleurs estivales.
Un tronc longuement dépouillé
Un houppier qui présente de grosses branches maîtresses
Une grosse tache de lumière sur l'écorce gris argenté
Je m'éloigne pour l'observer d'un peu plus loin. Sa silhouette extérieure me montre un enchevêtrement jungluesque de branches et de feuilles, le dépaysement est plus prononcé.
Le hêtre pleureur peut atteindre 25m, c'est le plus grand des arbres pleureurs
Il est relativement fréquent dans les parcs et jardins
Une silhouette originale avec cet enchevêtrement de rameaux
L'hêtre pleureur est le refuge de nombreux insectes
Je m'étonne de rester plus d'une heure ainsi à observer cet arbre sous tous ses angles. Il me donne l'impression d'être un pilier vivant de Colmar, éternel, une sentinelle végétale, témoin sur plus de deux siècles, et veillant avec compassion pour encore de si nombreuses années.