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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 13:00
 


Localisation géographique :  Hautes-Vosges gréseuses - Forêt domaniale de Walscheid 

Milieux traversés :  forêt montagnarde, rocher                             

Réf carte :  IGN top25 - 3716 ET (Mont Ste-Odile, Molsheim, Obernai)                           
        
        
                                                                                 ____________________



Un rocher perdu dans l'immensité forestière des Hautes-Vosges gréseuses, le Langwand est méconnu, il semble être très peu fréquenté, et pourtant, il nous réserve une surprise de taille, totalement inattendue. 

 

Je découvre avec mes compagnons une crête légèrement dégagée de végétation offrant un très beau panorama en direction de Dabo. Le sommet du rocher est formé de trois petits plateaux exigus, difficiles d'accès.

  

 

     Le soleil transperce le voile nuageux, des éclaircies apparaissent 

 

 

     Un galet coloré cimenté dans le conglomérat gréseux 

 

  

                    Une profonde entaille découpe le Langwand laissant entrevoir l'or des bouleaux  

 

 

     Le poudingue du Buntsandstein truffé de galets durs, mais décapé et érodé par les intempéries 

 

 

La végétation environnante est un formidable terrain d'investigations.

 

   

     Une fronde de fougère accrochée à la rocaille 

  

   

     Une moquette luisante de chevreuil déposée sur une litière de mousse

 

 

     L'oeil du géant de la forêt, sombre, humide, plissé 

 

 

     Le Langwand sauvage, entouré de feuillus et de conifères 

    

 

                         Un sapin fragilisé n'ayant pas résisté aux bourrasques les plus violentes 

 

 

                         Le mur du Langwand, imposant, dominateur

   

 

Et soudain je découvre des bouteilles de verre à moitié enterrées dans l'humus couvert de feuilles mortes. Des promeneurs parasites sont déjà passés par là.

 

 

     4000 ans de biodégradation sont nécessaires pour voir disparaître à jamais ces emballages 

 

 

Le ramassage s'impose. Mais comment guérir l'homme de sa maladie du déchet ? Il les laisse même dans les endroits les plus reculés ou les plus inaccessibles. Je ressens comme une lassitude vite relayée par une franche exaspération.

 

Je regarde songeur le soufre des mélèzes qui bordent notre chemin du retour.

 

 

                         Une silhouette conique aux couleurs d'automne, rare pour un conifère 

 

 

     Des aiguilles caduques, disposées radialement autour du rameau 

  

 

     Le vert vif de la feuille acuminée disparaît progressivement pour du jaune pâle 

 

 

Je dépose pour finir les bouteilles dans le coffre de la voiture. Quelques jours plus tard, je les confie au recyclage, pour une autre vie.

 

 

 

 

 

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